Le ministère du droit des femmes va-t-il s’intéresser au PS ?

Minute fait un article sur les pervers du PS :

« Le nouveau président de la République a promis d’appliquer strictement la parité hommes-femmes pour la composition du nouveau gouvernement. De belles paroles visant à faire oublier les dizaines d’élus socialistes condamnés pour harcèlement moral, agressions sexuelles ou violence conjugale, et qui restent toujours à leur poste. S’il veut aider la cause des femmes, François Hollande ferait mieux d’appliquer la loi. […]

P8000 euros d’amende, 15000 euros de dommages et intérêts à verser à la famille de la plaignante et six mois de prison avec sursis. Le 6 avril dernier, dans l’indifférence à peu près générale des médias, la cour d’appel de Versailles a aggravé le verdict prononcé en première instance contre Pascal Buchet, maire socialiste de Fontenay-aux-Roses et premier secrétaire de la fédération PS des Hauts-de-Seine. Cette condamnation pour harcèlement moral après le suicide par défenestration de Jenny Sauvagnac, sa directrice de la communication, mariée et mère de deux enfants, ne devrait pas gêner outre mesure ce proche de Martine Aubry, puisque ce « pervers narcissique », « égocentré » et « tyrannique », selon les mots de l’avocat général, est en lice pour les prochaines élections législatives sous les couleurs socialistes! […]

Chef du pôle Justice dans l’équipe de campagne de Hollande, le sénateur socialiste André Vallini a ainsi transigé devant les prud’hommes de Grenoble, deux mois avant la présidentielle, sur une transaction financière avec son ancienne attachée de presse, qui demandait 100000 euros de dommages et intérêts pour « harcèlement moral, discrimination par l’âge et licenciement abusif ». […] André Vallini, qui règne sur son entourage par l’injure et la terreur, est connu pour avoir épuisé une centaine de collaborateurs depuis dix ans au conseil général de l’Isère. […]

Malgré une condamnation à six mois de prison avec sursis – en première instance, puis en appel – pour « violences conjugales aggravées sur conjointe », l’élu socialiste Yacine Chaouat est toujours soutenu mordicus par le sénateur-maire du XIXe arrondissement, Roger Madec. Si ce dernier a dû se résoudre à suspendre Chaouat de ses délégations d’adjoint au maire (le temps de faire avaler la pilule aux militantes…), il l’a gardé comme assistant parlementaire au Sénat […]. Pour mémoire, la femme de l’élu, Fatma Chaouat, 21 ans, récemment arrivée de Tunisie, a été battue à coups de ceinture et retenue à son domicile. […]

Un peu plus médiatisé, le cas du sénateur de la Seine-Saint-Denis et maire de Neuilly-sur-Marne, Jacques Mahéas, devrait figurer parmi les plus belles illustrations de l’hypocrisie socialiste. Condamné en appel en mars 2010 pour agressions sexuelles contre une ex-employée municipale, l’élu socialiste a été exfiltré au début de l’année pour ne pas gêner la campagne de François Hollande, dont il était l’« ami » et l’un des plus fervents soutiens lors de la primaire socialiste. […]

Dans une enquête édifiante parue dans le mensuel féministe « Causette », les journalistes Leila Mimao et Julia Pascual expliquent: « Quand Martine Aubry décide d’intervenir, elle le fait à sa façon: en famille ». Et de citer le cas d’une collaboratrice de la mairie socialiste de Maubeuge, agressée « par quatre membres du parti socialiste, parmi lesquels des élus, un directeur de cabinet et un salarié de la fédération du Nord ». Ou encore le cas d’une employée de la piscine municipale du Creusot, dont l’agresseur (sexuel) a été changé de service avant un meeting de la « patronne » dans la région. Conclusion de « Causette » […] : « On l’aura compris, les histoires de violences sexistes en politique, ça se règle, dixit l’AVFT, “selon une logique de clan, en interne”. Et quelquefois, pour éviter le scandale ou le tribunal, les élus vont jusqu’à dégainer le chéquier ». C’est dans cet esprit clanique que François Hollande, alors premier secrétaire du parti socialiste, avait réglé le cas de « l’agression sexuelle » de DSK contre Tristane Banon. Son directeur de cabinet, Stéphane Le Foll, aujourd’hui ministre de l’Agriculture, avait vendu la mèche devant les policiers de la Brigade de répression de la délinquan ce contre la personne (BRDP) de la Police judiciaire. […] »

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