L’auteur de la loi de 1967 sur l’avortement en Grande-Bretagne démissionne, accusé d’avoir couvert un député abuseur d’enfants

Ah, ces « humanistes » progressistes…

Par Augustin Hamilton sur Quebec Vie :

« Ceux qui prétendent se préoccuper du bien-être des femmes et des jeunes filles, au point de légaliser l’avortement, ne semble pas autant s’en soucier que cela. Par exemple, l’auteur de la loi sur l’avortement qui a été votée en 1967 en Grande-Bretagne, David Steel, aurait protéger un des députés de son parti, qui aurait abusé des enfants, et suite aux accusations contenues dans un rapport officiel M. Steel a annoncé sa décision de démissionner en début de l’année 2020, selon LifeSiteNews :

Il y a une autre chose intéressante à propos de l’auteur de l’Abortion Act, David Steel. Il était membre du troisième parti britannique en fait d’importance à l’époque, les libéraux, et en est devenu le chef plus tard. À sa retraite, il rejoignit la Chambre des Lords, comme on pouvait s’y attendre dans le système britannique après une carrière politique marquée. La loi sur l’avortement a toujours été sa grande réussite. Il est cependant à tel point tombé en disgrâce, qu’au début de cette année il a « démissionné » de la Chambre des Lords (quoi que cela signifie) et de son parti, désormais appelé Libéral démocrate. Il s’avère qu’en tant que chef de parti dans les années 1970 et 1980, il avait toléré et couvert les abus d’enfants perpétrés par l’un de ses députés.

On ne peut pas conclure sur cette seule affaire qu’il aurait voulu banaliser l’avortement pour aider les violeurs à se tirer d’affaire. Toutefois, répandre l’accès à l’avortement c’est aussi facilité le viol des mineures par l’élimination d’une des preuves majeures, par l’élimination du bébé dont la conception est survenue dans le viol. Pour le moins, ne pas considérer cet aspect relève soit de l’aveuglement, soit du mépris des conséquences d’une telle loi.

L’avortement, outil des violeurs et des proxénètes :

Ainsi, les méandres du temps apportent en eux leur revanche. Mais il ne s’agit pas d’une simple coïncidence. Comme il appert de plus en plus manifestement, l’avortement est un élément essentiel de la panoplie de l’abuseur. C’est la réponse à la question embarrassée que se posent les hommes qui molestent de jeunes mineures et les livrent à la prostitution : que se passe-t-il en cas de grossesse ? L’attitude de Lord Steel face aux abus qu’il tolérait — du genre : ce n’est pas si grave après tout — est apparemment partagée par les services sociaux britanniques lorsqu’ils s’occupent de jeunes filles en centre pour mineurs qui ont été abusées par des gangs de violeurs : ce n’est pas si grave, et l’avortement permettra de régler les conséquences à long terme. »