L’ancien terroriste rouge Cesare Battisti avoue ses crimes et embarrasse ses soutiens célèbres

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Battisti (ici au centre, dédicaçant) s’était reconverti dans l’écriture de polars

« Cesare Battisti a finalement jeté le masque. Arrêté en Bolivie à la mi-janvier, après 37 ans de cavale, et extradé dans la foulée en Italie où il doit purger la perpétuité, il a été interrogé durant le week-end par un magistrat et un membre de la division antiterroriste de la [police]. L’ancien leader des Pac, les prolétaires armés pour le communisme, a alors reconnu avoir participé à deux assassinats et en avoir commandité deux autres. Il s’agit des meurtres du gardien de prison Antonio Santoro en 1978 et de celui du chauffeur de la police, Andrea Campagna, un an plus tard.

Selon la presse italienne, qui cite les déclarations des magistrats de Milan chargés de l’interrogatoire, l’ex-terroriste a également avoué avoir commandité les meurtres du bijoutier Pier Luigi Torregiani et d’un boucher, Lino Sabbadin, en 1979 […] ». Et de présenter ses excuses aux familles de victimes pour « la douleur causée ». » (Source Marianne)

Pendant des années Battisti vivait en France, qui refusait – pour notre honte encore une fois – de l’extrader vers l’Italie où la justice l’a réclamé puis condamné.
Il était fermement soutenu par une ribambelle d’intellos, de gauche évidemment (en France, les intellos sont de gauche, comme les artistes, sinon ils sont… inconnus) : ils le considéraient comme un résistant, un réfugié politique injustement « accablé par un repenti ayant négocié l’absolution de ses crimes contre un témoignage », selon la formule emphatique de Bernard-Henri Lévy, l’un de ses plus fervents défenseurs. Ce BHL est fabuleux : il est dans tous les mauvais coups.
Parmi les autres écrivains, « artistes », « historiens » et politiciens : Philippe Sollers, Guy Bedos, Jacques Higelin, Pierre Vidal-Naquet, Miou-Miou, Georges Moustaki, le député de l’UMP Jacques Remiller, Danièle Mitterrand, etc.

Tout ce beau monde racontait n’importe quoi sur Battisti, pour le défendre, par connivence idéologique (car bien sûr pour un type de droite accusé, il n’y aurait eu personne).

Selon la Stampa, Cesare Battisti les aurait aussi évoqués, ajoutant lors de son audition : « Je n’ai jamais été victime d’une injustice, je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé, je n’ai même pas eu besoin de mentir à certains d’entre eux ».
Y aura-t-il repentance de ces individus ?