La vilaine « fake news » du Figaro et autres gros médias sur le « vétéran » indien et les jeunes pro-Trump

Cet ado innocent est persécuté par les médias et maintenant par tout un tas de tordus. Les menaces de mort pleuvent chez lui.

Il y a quelques jours une video d’un face-à-face entre un Amérindien et des jeunes lycéens pro-Trump a circulé largement et entraîné un petit séisme aux Etats-Unis.
D’un côté : des jeunes aux casquettes et pulls « Make America Great Again » (le slogan de Trump), venus depuis leur lycée catholique participer à la « marche pour la vie » le 18 janvier. De l’autre : Nathan Phillips, « un Natif américain vétéran de la guerre du Vietnam » disent les médias, tambour en main, qui manifeste avec d’autres « pour les droits des peuples indigènes ».
« Les jeunes chahutent et, selon certains commentaires, se moquent des Amérindiens. L’un d’eux se tient immobile face à Nathan Phillips, le fixe du regard et semble sourire. » raconte Libération par exemple.

Voici la video publiée par le journal de centre-gauche et très anti-Trump Le Figaro :


C’est le haro généralisé. Ces jeunes qui ont le triple tort d’être blancs, pro-Trump et catholiques donnent la nausée à tous les gros médias, d’Amérique à l’Europe.
Voici ce qu’on pouvait voir en France :

Le torchon gauchiste Slate écrivait « comment l’image de ce jeune planté, plein d’arrogance, devant ce vieil Indien, est le symbole du racisme américain et de la supériorité ressentie des jeunes mâles blancs, telle que l’immortalisaient déjà des photos d’hommes blancs provoquant des Noirs dans les années 1960 lors de la lutte pour les droits civiques.
Cette affaire a provoqué un tollé salutaire dans une bonne partie de la société américaine. L’école et l’église de ces jeunes se sont excusées auprès du vieux monsieur et de la communauté amérindienne en général. Il a été question d’exclure le jeune de son lycée. »

CNN présentant l’Indien comme un vétéran de la guerre du Vietnam

« Je les ai entendus dire « Construisons ce mur ! », « Construisons ce mur ! ». Ce sont des terres indigènes, les murs ne devraient pas exister. Nous n’en avons jamais bâti », a commenté plus tard l’Indien Nathan Philips dans une vidéo éplorée prise après le face à face.

Mais depuis le lancement de la polémique, la diffusion d’une autre vidéo, montrant les instants précédant la fameuse scène, a relancé le débat quant à la responsabilité des lycéens.
On voit un troisième groupe distinct, des Africains israelites (les « Black Hebrew Israelites »), insultant tout le monde, et particulièrement les jeunes pro-Trump, multipliant contre eux des injures racistes antiblanches…
La séquence montre aussi Nathan Philips, suivi de près par d’autres Amérindiens venir les premiers à la rencontre des lycéens et se planter devant eux en chantant et tambourinant. Qui provoque qui ?

« Il a fixé ses yeux sur moi et m’a approché, jusqu’à quelques centimètres de mon visage […] J’ai souri à un moment parce que je voulais qu’il sache que je n’allais pas m’énerver, être intimidé ou être entraîné dans une confrontation plus importante », a expliqué le jeune Blanc qui dit avoir été inquiet que la situation ne dégénère et avoir essayé de dédramatiser.

Cerise sur le gâteau : il apparait que le vétéran (statut qui procure aux Etats-Unis une très grande estime générale) indien, n’est vétéran de rien du tout, ni du Vietnam ni d’autre chose…

Un spécialiste du monde militaire, ancien Navy Seals, a obtenu la fiche militaire de l’Indien, qui prouve qu’il n’a été déployé sur aucune zone de conflit et qu’il a été mécanicien (et non pas Recon Ranger[1]unité d’élite US, chargée de la reconnaissance comme il le prétendait) avant d’être renvoyé de l’armée

On attend toujours que les gros médias, Figaro en tête, publient non pas des excuses, ne rêvons pas, mais un correctif…

Notes   [ + ]

1. unité d’élite US, chargée de la reconnaissance