La dé-fête des mères

elisabeth-badinter.jpgLu sur le site de Thomas Joly :
« Élisabeth Badinter vient de sortir un nouvel ouvrage sur la condition féminine : Le conflit, la femme et la mère. Dans ce livre, elle dénonce l’idéologie de la « mère parfaite ». Selon elle, l’allaitement, les couches lavables et toutes les méthodes plus naturelles de maternage menacent la liberté des femmes et a pour finalité de les renvoyer à la maison. La mère serait, ô horreur ! trop au service de son enfant en allaitant pendant six mois, et Élisabeth de stigmatiser le « bébé d’abord » qui aurait remplacé le « moi d’abord » des années post-soixante-huitardes. Le bébé menacerait la liberté des femmes.
Elle redoute une précarité économique des femmes poussées à rester au foyer du fait de la crise, pour s’occuper de leur bébé. Mais de qui se moque-t-on ?
La crise n’est-elle pas aussi le résultat de la politique socialiste à laquelle, elle et son mari, ont participé activement ?

Si elle s’inquiète pour les jeunes femmes d’aujourd’hui, en revanche, nous ne nous inquiéterons pas pour son propre sort, car Madame Badinter est extrêmement mal placée pour parler au nom des femmes menacées par la crise. Grande bourgeoise socialiste, fille et héritière du fondateur de Publicis dont elle préside le conseil de surveillance, deuxième actionnaire du groupe, Madame est classée 61ème fortune de France avec un capital estimé à 460 millions € ! Soyons honnêtes, la « pauvre » aurait perdu 220 millions € avec la crise entre 2007 et 2009. Nous ne nous étonnerons donc pas de constater que si Élisabeth Badinter dénonce les femmes au service de leurs bébés, c’est qu’elle n’a aucun intérêt à les voir perdre leur temps au foyer, elle a plutôt besoin de travailleuses. Au boulot les femmes ! Madame doit se renflouer ! Le « moi d’abord » n’a pas perdu de son actualité dans certains milieux socialo-capitalistes.

Les féministes n’ont pas compris une chose, si elles veulent que leur « lutte des tendances identitaires » perdure, encore faut-il que les femmes continuent à mettre au monde des enfants qui poursuivront ce combat ! Certaines féministes ne se battent pas pour l’égalité hommes-femmes, elles veulent en fait être des hommes et prendre leur place. Sus à la maternité ! Et effectivement, depuis les années soixante-dix, la natalité est descendue en dessous du seuil de renouvellement des générations.

Eh bien, continuons ainsi et les citoyens français seront finalement remplacés par d’autres populations de toutes origines, en particulier par des musulmans, qui comme chacun sait, sont de farouches partisans de la liberté féminine qui s’exprime par le port du voile ou celui de la burqa. Madame Badinter dénonce cette même burqa alors qu’elle est responsable de son implantation en France, comme tout socialiste qui préfère l’immigrationnisme à une politique de la famille.

La grande bourgeoise socialiste Élisabeth Badinter milite ainsi pour la dé-fête des mères.

Louis Chagnon »

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