La Cour d’appel de Paris suspend pour 6 mois la mise à mort de Vincent Lambert

Les avocats et la foule apprenant la bonne nouvelle

Nouveau coup de théâtre judiciaire, lundi soir, dans cette sinistre saga.

Alors que plusieurs centaines de personnes marchaient à Paris en faveur de Vincent Lambert, qui n’était plus alimenté et hydraté depuis le matin, la nouvelle est tombée : la cour d’appel de Paris exigé la reprise de l’alimentation de Vincent Lambert !

Les prières de nombreux catholiques qui s’étaient mobilisé contre cette mise à mort d’un handicapé – une première appelée à faire jurisprudence – ont été exaucées.

Se fondant sur le droit, la cour a  « ordonné à l’État français (…) de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées le 3 mai 2019 tendant au maintien de l’alimentation et l’hydratation » de Vincent Lambert. Le CDPH, comité de l’ONU, avait demandé à la France de surseoir à l’arrêt des traitements dans l’attente d’un examen du dossier sur le fond, mais la France considérait que la suspension de l’arrêt des traitements préconisée par le CIDPH « est dépourvue de caractère contraignant ».

Me Jean Paillot, l’un des deux avocats des parents de Vincent Lambert, a souligné qu’il ne s’agissait que d’une « décision provisoire » d’une « durée de six mois, permettant au comité de l’ONU d’étudier le dossier ».