Italie : Matteo Salvini et sa Ligue s’allient avec les partis du Système et récoltent des miettes

Le nouveau gouvernement italien rassemblé pour prêter serment, au palais du Quirinal, le 13 février. (source : site du gouvernement italien)

Le populisme, sympathique mais sans doctrine et se laissant totalement happer par le jeu politicien démocratique, ne saurait régler les problèmes des nations.
Voyez le cas de la Ligue (Lega) dirigée par Matteo Salvini, en Italie.
Il y a peu, elle touchait du doigt la domination du jeu politique italien, maintenant elle se retrouve l’adjointe des crapules qui détruisent l’Italie tout en se goinfrant depuis des décennies.

« Après la démission du premier ministre Giuseppe Conte le 26 janvier dernier, due à la perte du soutien au parlement du parti centriste Italia Viva, le président de la République, le démocrate-chrétien Sergio Matarella a choisi Mario Draghi comme nouveau premier ministre.
Draghi est l’ancien vice-président de la branche européenne de la banque d’affaires judéo-américaine Goldman Sachs, qui avait trafiqué les comptes de la Grèce.
Ensuite, comme président de la Banque d’Italie (2005-2011), il a constamment plaidé pour l’austérité, la baisse des salaires des fonctionnaires et les privatisations.
Devenu ensuite patron de la BCE (de 2011 à 2019), il a poussé la Grèce à la même politique, soumettant le pseudo-révolutionnaire Alexis Tsipras, qui s’était fait élire sur un programme d’affranchissement de l’UE et de l’euro et qui a fini par vendre les ports grecs, notamment à la Chine.
Il est navrant de constater que le vote protestataire des Italiens en 2018, propulsant au premier rang du parlement le parti de gauche antisioniste Cinq Etoiles et la Ligue, parti populiste de droite, aboutisse à la prise de pouvoir de Draghi, membre du groupe Bilderberg et…de l’Académie pontificale des sciences sociales, un mondialiste de premier plan.Même la presse du système ne cache pas son étonnement devant ces basses manœuvres, parlant du « putsch de velours » d’un homme « si peu italien dans son mode de vie ». Quelles turpitudes se cachent encore derrière cet euphémisme ? » (source)

Pour prix de son soutien à Draghi et de son ralliement au Système, Matteo Salvini obtient l’aumône de trois petits ministères pour la Lega : le tourisme, le handicap et le développement…
C’en est presque comique.
Le populisme est un mirage, l’alliance avec les traîtres à la nation un naufrage.<
Le nationalisme reste la solution !