« Gilets jaunes » : venu se renseigner au commissariat, il se retrouve en détention

« Venu se renseigner au commissariat du Puy-en-Velay (Haute-Loire), un quadragénaire a été identifié par des policiers comme l’auteur présumé de violences lors des manifestations des « gilets jaunes » et a été placé en détention provisoire, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.

L’homme de 45 ans, qui était venu mardi demander des renseignements au sujet d’une amende, a été reconnu par des fonctionnaires de police mobilisés lors des rassemblements de « gilets jaunes » des 1er et 8 décembre au Puy-en-Velay.

Il a été placé en garde à vue pour « outrage et violence sur personnes dépositaires de l’autorité publique et participation à un groupement illicite en vue de commettre des dégradations et violences », a précisé à l’AFP le procureur de la République Nicolas Rigot-Muller, confirmant une information de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

Présenté dans la foulée à un juge, il a été placé en détention provisoire mardi soir dans l’attente de son jugement en comparution immédiate vendredi, selon la même source. « C’est curieux de demander des renseignements, voire de l’aide, à des personnes sur lesquelles vous exerciez des violences quelques jours auparavant », a estimé le procureur.

Douze personnes avaient été interpellées en Haute-Loire après un rassemblement de « gilets jaunes » le 1er décembre au Puy-en-Velay au cours duquel la préfecture avait été incendiée. La situation avait également dégénéré en fin de journée lors de la manifestation du 8 décembre. » (source 20 minutes)

Le procureur se croit malin de faire de l’ironie sur un Français d’en-bas, un travailleur qui n’en peut plus, qui se retrouve en prison alors que la racaille parade dans les rues.
Or :
1) ce Français est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, peu importe la haine que lui porte ce lamentable procureur (qui se retrouvera peut-être lui-même devant un tribunal quand l’Etat sera restauré).
2) il n’est pas venu « demander de l’aide », il est venu poser des questions sur une amende qu’il avait reçue.