Facebook: Zuckerberg fait son mea culpa

Le jeune patron du réseau de socialisation Facebook, Mark Zuckerberg, a admis dimanche avoir commis «un paquet d’erreurs». Ce n’est pas peu dire.

Des problèmes posés par le manque de confidentialité des informations des internautes, des bugs permettant de lire les conversations de ses «amis», un nouveau réglage par défaut permettant aux utilisateurs de dévoiler les pages internet qu’ils apprécient, ont notamment suscité des mécontentements. Des appels à se désinscrire de Facebook se sont fait entendre et des réseaux concurrents, audacieux, sont sur les rails. Le site SearchEngineLand a calculé que Facebook avait assisté à un ralentissement des nouvelles inscriptions sur le site, qui revendique plus de 400 millions d’utilisateurs dans le monde.

«Je sais que nous avons fait un paquet d’erreurs, mais mon espoir après tout ça c’est que notre service sera meilleur, et que les gens comprendront que nos intentions sont bien placées, et que nous réagissons aux réactions des gens pour qui nous travaillons.»

Facebook s’apprête à modifier les options de confidentialité de ses utilisateurs et a annoncé samedi de prochains changements débouchant sur des options de confidentialités «plus simples et plus faciles d’usage» – les changements seront connus cette semaine. «Nous avons écouté toutes les réactions et avons essayé de les distiller pour trouver les bonnes choses à améliorer.»

Selon Zuckerberg, qui publie une tribune dans le Washington Post, c’est surtout le manque de simplicité qui a mécontenté les gens, qui ne comprenaient plus tout à fait quels étaient les principes de confidentialité.

Il les rappelle donc. «Vous contrôlez la façon dont vous voulez diffuser vos informations. Nous ne transmettons pas vos informations personnelles aux personnes ou services si vous ne le souhaitez pas. Nous ne fournissons pas d’accès à vos informations personnelles aux publicitaires. Nous ne vendons pas et ne vendrons jamais une information vous concernant à qui que ce soit. Facebook restera toujours gratuit pour tous.»

Mark Zuckerberg confirme pourtant une volonté d’ouverture des informations. Dans la même tribune, il explique que depuis la fondation du site, les principes n’ont pas changé. «Les gens veulent partager des choses et être connectés à leurs amis et leur entourage. Si nous donnons aux gens la possibilité de contrôler ce qu’ils partagent, ils voudront partager davantage. S’ils partagent davantage, le monde sera plus ouvert et plus connecté. Et un monde plus ouvert et mieux connecté est un monde meilleur.»

Ce discours confirme les propos du fondateur de Facebook que le Time rapportait le 20 mai: «La façon dont les gens pensent à leur vie privée est un peu en train de changer, expliquait le jeune homme. Ce que les gens veulent n’est pas une confidentialité totale. Ils veulent simplement contrôler ce qui reste confidentiel.»

Il oublie d’évoquer que ces mêmes gens, entre exhibitionnisme, voyeurisme et pudeur, aimeraient contrôler ce qui est confidentiel chez les autres…

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Merci à Sylvain

1 commentaire concernant l'article “Facebook: Zuckerberg fait son mea culpa”

  1. Bah, le probleme c’est la propension actuelle a exhiber sans fards sa vie via les blogs, ces sites communautaires type Facebook ou Twitter. C’est dans la droite ligne des emissions de tele realite , elles memes pitoyables par leur voyeurisme nauseabond et vulgaire.

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