Dolce & Gabbana provoque la fureur des LGBT en se prononçant contre le « mariage » homo et la GPA

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Sir Elton John vient d’appeler au boycott des couturiers et parfumeurs Dolce & Gabbana qui ont récusé l’idée du « mariage » homosexuel en dénonçant également les aberrations qui l’accompagnent : la GPA (gestation pour autrui) et la procréation artificielle.

L’ancien « couple » star a déclaré à la revue italienne Panorama :

« La seule famille est la famille traditionnelle. Non aux enfants chimiques : la vie a un parcours naturel, ce sont des choses qu’il ne faut pas modifier ». Dolce : « J’appelle les enfants de la chimie des enfants synthétiques : les utérus à louer, le sperme choisi sur catalogue… La procréation doit être un acte d’amour. » Gabbana ajoute : « La famille n’est pas une mode passagère, c’est un sentiment d’appartenance ». Les deux hommes ont même lancé un appel aux plus jeunes :  « On ne vit pas de ce qui est “cool”, de la mode et des applis : cette génération a peur d’investir sur ses affections. »

Ces déclarations qui ont provoqué un tollé parmi les associations LGBT avaient été faites à la fin du dernier défilé des stylistes à Milan pendant lequel les top models étaient présentées comme mamans, portant leur propre bébé ou enceintes.

Mais comme le rappelle Austin Ruse, directeur du lobby officiel auprès de l’ONU C-Fam, pro-famille et catholique, Dolce et Gabbana n’ont jamais fait mystère de leur opposition au « mariage » des homosexuels. A un journaliste qui leur demandait en 2013 s’ils envisageaient de se marier, Dolce avait rétorqué : « Quoi ? Jamais ! Je suis un catholique pratiquant ! »

Passons sur cette dernière affirmation, curieuse : si à l’évidence une personne qui a des tendances homosexuelles peut être un catholique et même un grand saint, la chose devient plus difficile lorsqu’elle revendique, et publiquement, un style de vie « gay »… Mais enfin la certitude, bien fondée, est là : la relation homosexuelle ne sera jamais un mariage et ne produira jamais la vie sans intervention « chimique ». En rendant hommage à sa culture catholique, Dolce souligne qu’il y a une vérité sur l’homme.

Tout comme différents groupes LGBT, le chanteur Elton John a exprimé sa colère sur son compte Instagram, piqué au vif. Il a lui-meme obtenu avec son partenaire David Furnish deux enfants par don de sperme et mère porteuse : « Comment osez-vous dire que mes beaux enfants sont “synthétiques”. Honte à vous d’avoir brandi vos petits doigts accusateurs contre la FIV – un miracle qui a permis à des légions de gens qui s’aiment, aussi bien des hétéros que des gays, de faire devenir réalité leur rêve d’avoir des enfants. Votre pensée archaïque est déconnectée de notre temps, tout comme vos créations. Je ne porterai plus jamais du Dolce et Gabbana. #BoycottDolceGabbana ».

C’était pourtant lui qui avait déclaré en 2012, alors qu’il venait d’accueillir avec David Furnish le petit Zachary : « Cela va lui fendre le cœur de grandir et d’apprendre qu’il n’a pas de maman… »

si – au-delà d’Elton John, qui s’est senti agressé à travers ses enfants qu’il aime sans doute sincèrement, même s’il ne les aime pas bien – le lobby LGBT répond avec une telle violence aux propos des couturiers italiens, c’est parce que le « mariage gay » est un élément essentiel du dispositif de normalisation du comportement homosexuel.

Si les homosexuels – si peu nombreux soient-ils à le faire concrètement – peuvent se marier entre eux, si cette reconnaissance sociale possible couronne un comportement jadis honni, voire puni par la loi, si ce nouveau « droit » ouvre la porte à toutes les manipulations procréatives en leur faveur, c’est forcément parce qu’ils sont en tout points comme les autres : comme les « hétéros » qui du coup ne peuvent plus prétendre à la normalité. C’est le stade ultime de leurs revendications, le « droit à l’indifférence ».
Tel était le véritable objectif des campagnes pour le « mariage » gay en France, telle est la fin de toutes celles qui continuent de se mener à travers le monde, pour parvenir à une négation obligatoire non seulement de la morale sexuelle, mais de la différence sexuelle elle-même. C’est le non serviam définitif, qui se dresse contre la réalité elle-même et qui nie les droits du Créateur sur sa création. Un nihilisme absolu.

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