De plus en plus de bébés sous antidépresseurs !

C’est aux États-Unis et donc bientôt ici.

« Aux Etats-Unis, lorsque des bébés de moins de 2 ans ont des comportements violents ou font des crises difficiles à gérer, des médecins leur prescrivent de plus en plus souvent des antipsychotiques ou des antidépresseurs. Selon le New York Times, près de 20 000 prescriptions pour des médicaments antipsychotiques ont été rédigées en 2014 pour des enfants de moins de 2 ans. Selon le groupe de consulting médical IMS Health, il s’agit d’une augmentation de 50% par rapport à 2013. Environ 83 000 prescriptions pour l’antidépresseur Prozac ont été données à des bébés du même âges, en hausse de 23% par rapport à l’année précédente. […]
Il n’y a aucune étude sur l’effet qu’ont les antidépresseurs et les antipsychotiques sur les moins de 2 ans. La tendance aux Etats-Unis est à la médicalisation des troubles du comportement dès le plus jeune âge. Plusieurs experts notent que cette augmentation de la médicalisation est en partie liée à la pénurie de psychiatres pour jeunes. Dans de nombreux cas, ce sont des pédiatres sans formation psychiatrique qui prescrivent ces médicaments. »

(lu dans Direct Matin)

Dans les sociétés modernes sans identité, sans liens sociaux et sans religion, les gens ont massivement recours à la chimie (avec ses effets indésirables) pour supporter la vie…
Un phénomène dont sont désormais victimes même les bébés…

Ajoutons qu’aujourd’hui les gens ne veulent plus des contraintes qui résultent de leurs choix.
Un enfant qui crie, s’agite ou pleure « trop », du point de vue de certains parents, sera considéré plus facilement comme ayant besoin d’être soigné alors que tout est peut-être normal.

Cela ne fait-il pas partie de la nature des enfants d’être relativement bruyants, dynamiques, etc. ?
Et en cas de déséquilibre (largement favorisé par la société moderne : bruit incessant, stress citadin, enfermement, télévision, etc.), plutôt que de se tourner automatiquement vers la psychiatrie et la chimie, ne vaut-il pas mieux insister sur l’éducation (ce qui n’est pas facile en effet) et le recours au grand air qui procure une saine fatigue aux enfants ?