C’était un 7 octobre… Lépante et autres anniversaires

1571 : bataille navale de Lépante (au large de la Grèce), pour assurer la suprématie sur l’île de Chypre, entre les chrétiens (principalement espagnols et italiens) rassemblés par le pape Saint Pie V, et les Ottomans de Sélim II.
En réalité, ce sont deux mondes qui s’affrontent.
Les pertes sont énormes : 30 000 morts chez les Barbaresques, pourtant partis favoris car plus puissamment armés et plus nombreux, contre environ 8 000 chez les chrétiens.
Cette bataille de quelques heures met fin à la réputation d’invincibilité des Turcs, même s’ils conservent Chypre.

Il est décidé, quelques jours après, par Saint Pie V, de créer la fête du rosaire sous le nom de Notre-Dame de la Victoire, pour célébrer le triomphe de la chrétienté.
Il attribue en effet celui-ci à la récitation universelle du rosaire qu’il avait demandé aux chrétiens, en vue de cette bataille cruciale.

1793 : les révolutionnaires, menés par le conventionnel Philippe-Jacques Rühl, ex-pasteur luthérien, brisent, à coups de couteau, la Sainte Ampoule de Reims,  utilisée pour le couronnement des rois de France. Rühl se suicida en mai 1795, pour ne pas être guillotiné.

1878 : naissance de Georges Valois, dont Lénine disait qu’il fut « le plus intéressant économiste d’Europe ».
D’abord lié à l’Action française, avec laquelle il rompit bruyamment, il fonda en 1925 le Faisceau, premier parti « fasciste » français. Il anima ensuite une coopérative de tendance libertaire, la « République syndicale », fut arrêté pour gaullisme en 1940, et mourut en déportation au camp de Bergen-Belsen.

1936 : assassinat, par des communistes, du militant du Parti social français Charles Moreau.

1940 : création, par Vichy, de l’Ordre des médecins. Nul ne pourra exercer la médecine s’il n’est habilité par le Conseil de l’Ordre. L’État français acceptera malheureusement, comme conséquence, l’interdiction des études et du diplôme d’herboristerie.

1950 : après avoir maîtrisé le Sin-Kiang, 30 000 soldats chinois envahissent le Tibet pour « libérer » leur « peuple-frère ».

D’après les Ephémérides nationalistes