C’était un 3 novembre…

1798 : naissance, à  Palerme, de Caroline de Bourbon-Siciles, future duchesse de Berry, fille de François Ier de Naples et mère du comte de Chambord. Femme énergique et romanesque, elle tentera, sans succès, de soulever la Vendée contre le gouvernement bourgeois de Louis-Philippe et sera quelques temps emprisonnée à la citadelle de Blaye.

1897 : naissance à Civens (Loire), du journaliste et historien contre-révolutionnaire, le comte Léon de Montaigne de Poncins,
auteur de multiples ouvrages (quelques-uns disponibles ici) sur les questions  bolchevique, judaïque et maçonnique, notamment en collaboration avec le comte Emmanuel Malinsky : Les Forces secrètes de la Révolution, La dictature des puissances occultes, Tempête sur le monde, La Guerre occulte. A la tête d’un véritable service de renseignement parallèle, ce catholique fervent a joué tout au long du XXe siècle un rôle majeur dans les coulisses des milieux contre-révolutionnaires.

1916 : victoire de la bataille de Verdun.

1940 : bombardement de Libreville, par les troupes anglo-gaullistes, qui débarquent le 10 novembre suivant en Afrique équatoriale française.

Affiches-propagande-croix-fléchées1944 : le chef des « Croix fléchées » (organisation nationaliste, chrétienne, fascisante), Ferenc Szalasi, devient Nemzetvezetö (guide de la nation) de la Hongrie, en prêtant serment devant la couronne de Saint Etienne, alors que les troupes sovieto-roumaines sont aux portes de Budapest.
Durant trois mois, aux côtés des troupes allemandes, les Hongrois vont conduire une résistance héroïque. La devise des Croix fléchées « Kitartas ! » (« Persévérance ! »), prend ici tout son sens.
La Hongrie devait devenir à partir du 1er mars 1945 un « Etat hungariste corporatiste ». Mais le 13 février, les Soviétiques prennent le contrôle de Budapest et l’ensemble du territoire hongrois est occupé le 4 avril.

1967 : militant patriote de l’OAS, Claude Tenne, ancien des commandos Delta, réussit à s’évader de la prison-forteresse de l’île de Ré. Il sera le seul à avoir jamais réalisé cet exploit.

1996 : mort à Bangui, de Jean-Bedel Bokassa, à 75 ans, ancien adjudant français durant la guerre d’Indochine, et ex-empereur de Centrafrique.
Adhérent du Cercle national des combattants (lié au FN), il lui a prêté pendant des années, puis vendu à prix d’ami, un château à Neuvy-sur-Barangeon (Cher).

Source : Ephémérides nationalistes, complétées par nos soins.