C’était un 23 décembre…

L’Assassinat du duc de Guise, par Paul Delaroche, musée Condé (1834). (luminosité modifiée)

1588 : Henri III fait assassiner le duc de Guise, chef de la Ligue catholique et qui l’avait pratiquement renversé le 12 mai 1588, lors de la Journée des Barricades.
Percé de plusieurs coups de poignards, sans pouvoir mettre la main à l’épée, le duc de Guise, que le roi avait pourtant nommé, le 4 août, lieutenant-général du Royaume, expira en disant : « Mon Dieu, ayez pitié de moi ! »
Dès qu’il fut mort, le roi descendit dans la chambre de la reine-mère et lui dit ce qui venait d’être fait.
« Je ne sais, lui dit-elle, si vous en avez bien prévu les suites ».
D’un courage extrême, ce grand catholique avait sauvé Paris des mercenaires protestants allemands, en les battant à Dormans, en octobre 1575. C’est là, que blessé d’un coup d’épée, il avait reçu le surnom de Balafré.

1789 : débat à l’Assemblée sur l’émancipation des Juifs. Le comte de Clermont-Tonnerre déclare : « aux Juifs, en tant que nation, il faut tout refuser ; mais aux Juifs, en tant qu’hommes, il faut tout accorder […] Or, ils demandent dans leur pétition d’être considérés précisément comme des citoyens. » L’abbé Maury réplique : « les Juifs ont franchi dix-sept siècles sans se fondre avec les nations voisines. Ils n’ont jamais eu d’autres préoccupations que le commerce et l’argent […] En un mois, ils peuvent être propriétaires d’une moitié de l’Alsace. »
Plagiant Rousseau, Robespierre conclut : « les Juifs deviendront bons quand ils s’apercevront qu’il est avantageux de l’être. »
Dès 1790, les Juifs bénéficient d’une série de mesures.

1793 : le général Westermann déclare à la Convention : « il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay, suivant les ordres que vous m’aviez donnés. J’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanterons plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé. »
Les derniers restes de l’armée vendéenne ont disparu en effet à Savenay.
Sur la Vendée, livres ici.

Source : Ephémérides nationalistes

7 commentaires concernant l'article “C’était un 23 décembre…”

  1. 1789 : débat à l’Assemblée sur l’émancipation des Juifs.

    Eh bah dit dont. Ils n’avaient vraiment pas perdu de temps!

    A bas la REVOLUTION JUDEO-MACONNIQUE!

  2. Westermann a commis ce que l’on nommera « crime de guerre »… et de nos jours « dégâts collatéraux » … « génocide » est une marque déposée!

  3. ****westermann le simple fait d’etre issu d’une famille de Loire atlantique me remplirait le coeur d’allégresse si je pouvait effacer au burin toute trace de ta personne sur l’arc de triomphe.

  4. Juste pour préciser que les noms de Westermann, Turreau et quelques autres ornent les monuments Parisiens de la République reconnaissante. Les vrais héros Charette, Cathelineau … et bien plus tard les Barrès, Mauras ou le maréchal héros de Verdun ou créateur de la Fête des mères ont depuis longtemps été effacés de la mémoire collective.

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