C’était un 18 juillet…

– 390 : les Gaulois, sous le commandement de Brennus, s’emparent de Rome après un long siège face au mont Capitolin, où l’armée romaine s’était réfugiée.
Au moment de la pesée de la rançon (1 000 livres d’or), devant les protestations romaines, Brennus jette son épée dans la balance en proclamant « Vae victis ! » (« Malheur aux vaincus ! »)

64 : début de l’incendie de Rome, qui dure 9 jours et détruit la ville. Le fou et sanglant Néron, qui en est à l’origine, en accuse les chrétiens.

1100 : mort du duc de Basse-Lorraine Godefroi de Bouillon, le premier roi chrétien de Jérusalem (dont il avait dirigé la prise en 1099).

1936 : début de la guerre d’Espagne, 5 jours après l’assassinat du chef de l’opposition monarchiste au parlement. Les généraux nationalistes appellent au soulèvement et tentent un coup d’Etat pour renverser la gauche radicale au pouvoir. La guerre durera 3 ans et fera un million de morts. Robert Brasillach et Maurice Bardèche ont écrit à ce sujet un livre assez complet.

1941 : le Vel d’Hiv est rempli et l’ambiance est chaude.

C’est le premier meeting de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (livres ici), destinée à combattre le communisme à l’Est.
Elle est portée par une galaxie de mouvements dont le MSR d’Eugène Deloncle (qui sera assassiné début 44 par la Gestapo), le PPF de Jacques Doriot et le RNP de Marcel Déat. Seuls les Francistes n’y participent pas, par rejet de l’Allemagne.

Résultat de recherche d'images pour "spaggiari"1976 : « sans haine, sans violence et sans armes », des gangsters volent 47 millions de francs dans la salle des coffres de la Société générale à Nice, en passant par les égouts.
Leur chef, Albert Spaggiari, ancien de l’Indochine et ex militant de l’OAS, sera arrêté le 27 octobre, avant de s’échapper.
Naissance d’un mythe, « le réseau fasciste » Catena et multiples perquisitions à l’extrême-droite.
Une bande dessinée plutôt honnête a été consacrée à Spaggiari.

1981 : tuerie d’Auriol, où une famille est massacrée par plusieurs membres du SAC, le service d’ordre gaulliste. L’ampleur du massacre entraînera, l’année suivante, la dissolution de cette police supplétive corrompue, composée de 20 000 « gros bras », barbouzes et autres truands.

1994 : à Buenos Aires (Argentine), attentat contre une mutuelle juive : 92 morts. Le Mossad est mis en cause.

1 commentaire concernant l'article “C’était un 18 juillet…”

  1. Godefroi de Bouillon a refusé le titre de Roi pour prendre le titre d’Avoué du Saint-Sépultre
    Néron n’est pour rien dans l’incendie de Rome

Les commentaires sont fermés.