Benoît XVI, le Ciel et Malachie : une alchimie dangereuse…

Le soir même où Benoît XVI annonçait qu’il déposait sa charge, la foudre s’est abattue sur le dôme de la basilique Saint-Pierre, au Vatican… Cette journée fut un coup de tonnerre, au propre comme au figuré :

Un signe qui, selon certain, se ferait l’écho de la prophétie de Saint Malachie laquelle, datant du XIIe siècle, annonce que le 112e pape serait le dernier pape… et que lui succèderait la fin du monde. Le texte a été publié pour la première fois en 1595, mais pourrait dater d’une époque encore plus lointaine : ce sont cinq pages écrites en latin et attribuées à un moine irlandais du XIIe siècle, Malachie d’Armagh. Celui-ci évoque 112 pontificats et formule pour chacun d’eux un résumé succinct. Voici la traduction du texte concernant le 112e pape, à savoir le successeur de Benoît XVI :  « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple »…

 

Egypte : des femmes violées avec la bénédiction d’un prêcheur salafiste !

Au Caire, à l’occasion du deuxième anniversaire du soulèvement qui a chassé Housni Moubarak, une petite trentaine de femmes ont manifesté place Tahrir contre le régime de Morsi : elles ont alors été pourchassées puis violées par des musulmans, hostiles à leur démarche politique et proches des Frères musulmans et des salafistes.

Et voilà qu’un responsable musulman est venu encouragé cette barbarie ! Ahmad Mahmoud Abdullah, un égyptien, propriétaire de la télévision islamiste Al-Ummah, et prêcheur salafiste de son état, vient de déclarer dans son programme télévisé de mercredi dernier qu’il n’était pas interdit de violer ces femmes car elles ne sont que des « croisées », chrétiennes à 90 %, des femmes « éhontées, effrontées et sans féminité », des « monstres » et que leur provocation exprime leur désir d’être violées !!

Rappelons que ce prêcheur salafiste s’était déjà distingué l’année dernière en brûlant une Bible devant l’ambassade des États-Unis, au Caire.

Pour mémoire, toutes choses égales par ailleurs, y a-t-il un responsable catholique qui ait jamais tenu de tels propos à l’encontre des musulmans ? Puisqu’on nous explique à longueur de temps que « les intégristes, il y en a dans toutes les religions », quelle est la correspondance catholique de l’intégrisme musulman ? Les fidèles lefèbvristes qui fréquentent Saint Nicolas du Chardonnay violent-ils les femmes musulmanes qui leurs sont hostiles, posent-ils des bombes dans l’espoir de monter au Ciel en exterminant les musulmans ? Alors « intégristes », qu’est-ce à dire ? Encore un vieux poncif bien qui masque l’indigence de la pensée moderne…

Dans deux semaines, tous les catholiques seront sédévacantistes !

[Tribune libre, n’engageant donc pas le site]

« « Le Roi est mort, vive le Roi ! » Ce noble cri exprime qu’en France, le Roi, incarnation charnelle de l’État, ne meurt pas. Désigné par les lois de succession de la couronne, il n’est pas propriétaire de son trône, ne dispose pas de sa couronne, et ne peut donc pas l’abdiquer, ni pour lui, ni pour sa descendance. Il n’en est rien pour l’Église : lorsque le pape rend son âme à Dieu -ou  bien qu’il renonce à son ministère-, il laisse un siège apostolique vacant, en attendant l’élection du nouveau pape par les cardinaux. Le Christ demeure en permanence la tête de l’Église, mais il n’a plus de vicaire à la tête de l’Église militante, jusqu’à la décision du conclave.

Ainsi en sera-t-il le 28 février à 20H00. Les catholiques du monde entier pleureront Benoît XVI, retiré dans un monastère, et acclameront quelques jours plus tard le nouveau Vicaire du Christ .

On peut détester un président de la République parce qu’il n’est finalement issu que d’une faction du peuple, parce qu’il usurpe la place du Roi -qui rappelons le, en France, ne meurt pas, et qui est imposé par les siècles. Mais la déférence dévolue au Vicaire du Christ sur terre est d’un autre ordre. Le pape, qui occupe le siège suprême de l’Église, a toute juridiction sur les âmes et n’est placé sous la juridiction de personne : il n’a donc de compte à rendre qu’à Dieu. Aucune juridiction humaine ne peut le juger, ni le désaisir de son ministère. Ce qui ne fait pas de lui un despote : gardien du dogme, dépositaire d’un enseignement qui ne lui appartient pas, il obéit à une loi plus haute que sa charge, mais à laquelle celle-ci est relative : le salut des âmes.
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Benoît XVI quittera ses fonctions le 28 février

Il s’agit officiellement de raisons de santé. Il a annoncé sa démission en latin, ce matin, lors d’un consistoire au Vatican, selon Radio Vatican qui retranscrit ses paroles en français :

«Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire, non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Église. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les oeuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière.

Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de Saint-Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié.

C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’évêque de Rome, successeur de Saint-Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.
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La Jeunesse ouvrière chrétienne veut dénaturer le mariage !

La Jeunesse ouvrières chrétienne (JOC) de Nantes a annoncé, à l’antenne de RCF Anjou, son intention d’adresser un courrier aux évêques de France : cette section de la JOC veut en effet communiquer, concernant le projet de loi Taubira dénaturant le mariage, son désaccord de fond sur le positionnement de l’épiscopat français.

Décidément, Marcel Callot, qui fut par ailleurs le premier scout béatifié, doit se retourner dans sa tombe en observant ce que devient le mouvement dans lequel il a exercé d’importantes responsabilités.

Si la JOC se réclame du catholicisme, elle doit savoir qu’il existe, en matière morale comme en matière doctrinale, un Magistère dans l’Église catholique romaine. Et la position de l’Église sur le mariage, qui fait d’ailleurs l’objet d’un sacrement, est constante au cours de son histoire. Le libre examen quant à lui, selon lequel chacun interprète librement l’Écriture pour modeler une Foi à sa mesure, en niant par conséquent l’existence de tout magistère et de toute autorité au dessus du sujet lui-même, est une démarche proprement protestante. « L’homme est la mesure de toute chose« , affirmait déjà l’antique Protagoras, pour définir le relativisme qu’il prônait…

En l’état, « l’Église est experte en humanité » parce que son Fondateur est en même temps l’auteur de la nature humaine : ce qui légitime son discours éthique. Ou bien l’on nie l’origine divine de l’Église, mais dans ce cas l’on ne se revendique pas du catholicisme…

En tout état de cause, si vous voulez avoir plus d’explications, il est possible de contacter Albert Cau, responsable de la JOC Nantes, 5 rue Lorette-de-la-Refoulais 44000 Nantes. Tél. : 02 40 74 50 97

Les députés socialistes seront-ils dociles aux inspirations de la Sainte Vierge ?

Un couple de catholiques, Pierre et Élodie Mérand, a eu, à quelques jours du vote à l’Assemblée du projet de loi sur le « mariage » gay, une initiative éclairée : ils ont tous deux envoyé aux députés PS la médaille miraculeuse de la rue du Bac, représentant la sainte Vierge, afin de leur inspirer un vote compatible avec les valeurs évangéliques. En accompagnement de la médaille miraculeuse, ce petit mot :

Monsieur le député, veuillez accepter cette médaille provenant de la Chapelle de la médaille miraculeuse. La Vierge Marie, qu’elle symbolise, vous aidera, si vous le voulez, à garder une conscience libre et pure lorsqu’il s’agira de vous prononcer sur le projet de loi dit de « mariage pour tous »

Une initiative qui fera sourire les incrédules. Mais lorsque le sens commun est à ce point endormi, que le respect du droit naturel ne va plus de soi, lorsque les consciences sont à ce point obscurcies, et le discernement altéré par l’idéologie, les catholiques ne peuvent recourir qu’au Ciel pour éviter à leur patrie de poursuivre plus avant dans la voie de la décadence , prémisse d’une civilisation en fin de vie. Si « les hommes d’arme » doivent « batailler« , il n’est pas moins vrai que les moyens surnaturels ne doivent pas être minimisés. Car Notre-Seigneur l’affirme clairement  dans l’Évangile : « Sans moi, vous ne pouvez rien« …

Jacques Attali : « Il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse »

Jacques Attali, ancien conseiller du président Mittérand, qui avait également l’oreille de Nicolas Sarkozy, a récemment déclaré sa haine de la civilisation chrétienne. En bon révolutionnaire, il veut faire table rase du passé français, et traduire cette émancipation par la mise en place d’un nouveau calendrier où les grandes fêtes chrétiennes qui structurent actuellement notre temps social, et au rythme desquelles vit la France depuis plus d’un millénaire, auraient disparu.

« Il convient désormais d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine  religieuse.  Par exemple, les  jours fériés  ne devraient être que laïcs, tels  le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et  le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une  connotation religieuse (la Toussaint,  Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte,  l’Assomption) devraient se voir attribuer  des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel  et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir  comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour,  l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)« , exprime Attali sur son blog.

« Cette proposition  n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux.  C’est une une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César (…) La religion est une affaire privée« , poursuit-il.

La Révolution n’est pas seulement une négation du passé, elle est aussi une négation du réel : car il y a en l’homme une dimension spirituelle qu’elle veut occulter. Et au regard de l’histoire, pas une civilisation, dans le rapport à laquelle l’humanité cherche son achèvement, n’est pas pas marquée du sceau de la spiritualité. En France ainsi, le tissu social a été pénétré par le christianisme, ainsi qu’en témoigne le calendrier ou les clochers qui montent vers le Ciel.

L’articulation entre le domaine temporel et le domaine spirituel, qu’évoque Attali, est subtil. En accord avec les différentes dimensions qui habitent l’homme, ces deux domaines ne doivent ni être confondus, ni être séparés : ils doivent être distingués et ordonnés. Ainsi la religion ne saurait être un code civil ni une juridiction qui se substituerait au législateur : mais de ce qu’il existe des principes propres à la sphère politique, dont il faut en effet garantir l’autonomie, il ne s’ensuit pas qu’il n’existe pas des principes plus élevés auxquels elle doit demeurer subordonnée. C’est toute la leçon d’Antigone de Sophocle.

En bref, s’il faut certes rendre à César ce qui est à César, tout pouvoir venant d’en haut, il ne faut pas omettre que César lui-même est à Dieu…

 

La cathédrale de Rouen : joyau de notre patrimoine architectural et spirituel

Ce dimanche, nous vous proposons un reportage sur l’une des plus belle cathédrale de France : Rouen. Dans laquelle Rollon, chef des vikings, sera baptisé en 912 ainsi qu’en avait convenu le traité de Saint-Clair sur Epte qui le faisait premier duc de Normandie en 911.

Sa magnifique flèche est toujours la plus haute de France. Joyau de notre architecture, la construction de la cathédrale de Rouen a duré 3 siècles. A plusieurs reprises dans son histoire, elle aurait pu disparaître, notamment pendant la seconde guerre mondiale. A chaque fois, des hommes se sont mobilisés pour la reconstruire.

Avenir de l’église Saint-Eloi de Vierzon : entre centre d’avortements et siège du parti communiste…

A Vierzon, l’église Saint-Eloi continue à faire parler d’elle : le député-maire Front de gauche, Nicolas Sansu, s’oppose au rachat de l’église Saint-Éloi par la confrérie Saint-Eloi, qu’il juge en effet tenir un discours discriminatoire envers les musulmans dans son appel aux dons. « Je dis à tous ceux qui leur donnent de l’argent qu’ils vont le perdre ! Car je ne laisserai pas la confrérie racheter l’église« , s’exclame-t-il avant de poursuivre : « Je n’accepte pas que l’on mette en péril le vivre-ensemble dans la ville (…).Nous ferons jouer notre droit de préemption urbain« .

Mais monsieur le maire est généreux et pense à l’avenir de l’église : tout en affirmant vouloir aider les musulmans à trouver un autre local, il envisage de racheter l’église…pour y installer la section locale du parti communiste, ou bien pour en faire un centre IVG !

Manifestement, le maire n’a pas la même bienveillance envers les musulmans et envers les catholiques : il s’inquiète de reloger les premiers afin de mettre à leur disposition un nouveau lieu de prière, et s’empresse de vouloir faire du lieu de culte des autres une antichambre de l’enfer !

Quand les députés PS veulent provoquer les catholiques et sont bloqués par les CRS…

Alors qu’ils avaient, peu après 20 heures, quitté la séance qui se poursuivait à l’Assemblée sur le mariage pour tous, Peu après 20 h, une dizaine de députés PS, accompagnés de leurs assistants et menés par Yann Galut, député du Cher, ont voulu se rendre place du Président Edouard-Herriot (ParisVIIe) où le mouvement Civitas, opposé au projet de loi sur le mariage pour tous, tenait une prière de protestation. Ils ont été stoppés par des CRS assurant l’ordre public autour de la manifestation. Le ton est alors vite monté, les élus prétendant qu’avec leurs badges de députés, ils pouvaient aller partout, et en toutes circonstances…


Manifestation Civitas : accrochage entre… par leparisien

La question juive de nouveau au coeur du débat au Vatican. Le Nouveau Testament bientôt interdit ?

Selon Radio Vatican, « La Fraternité Saint-Pie-X a suscité ces jours derniers un nouvel emballement médiatique : à l’occasion d’une conférence, le vendredi 28 décembre au Canada, le supérieur général de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, a affirmé que les juifs étaient les ennemis de l’Eglise, comme les Francs-Maçons et les Modernistes. Rien de bien nouveau dans ces propos, mais l’émotion et l’indignation se sont propagées sur la toile. »
Rien de bien nouveau en effet, le judaïsme talmudique ayant été maintes fois condamné par l’Eglise, ainsi que plus récemment (enfin, jusqu’à Vatican II bien sûr) la Franc-Maçonnerie et le modernisme, en des termes clairs et vifs.

« Il est impossible de parler des juifs comme des ennemis de l’Eglise », a assuré pour sa part le 7 janvier à l’agence I.MEDIA le Père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège.
Lombardi a réaffirmé que l’Eglise était « profondément engagée dans le dialogue » et qu’il était ainsi « impossible » (pourquoi?) de formuler une telle affirmation à l’égard des représentants du judaïsme.
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Cloches de Notre-Dame : Riaumont s’oppose aux marchands du temple !

Riaumont fait le point, dans son dernier communiqué, sur la situation. Car la guerre des cloches n’est pas terminée, et l’Institut Sainte-Croix de Riaumont poursuit son combat pour sauver les cloches de Notre-Dame de Paris que l’archevêché refuse de lui vendre et destine à la destruction.

Alors que le recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Mgr Patrick Jacquin, a répété à plusieurs reprises, et notamment sur France-Inter le 20 décembre dernier, puis dans Ouest France, que « les cloches de Notre Dame de Paris ne seront ni détruites, ni vendues« , le Père Alain Hocquemiller, prieur de la Sainte-Croix de Riaumont, fait le point, avec précision, en déclinant tous les détails, sur cette déclaration qui sous-entend que l’institut religieux affabulerait.

Pour sauver les cloches de Notre-Dame et soutenir l’action de Riaumont, signez la pétition !

Benoît XVI : « L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons »

Hier, à l’occasion de la fête de l’Épiphanie au cours de laquelle il a ordonné quatre nouveaux archevêques, Benoît XVI a condamné l’agnosticisme actuel, qui domine dans de nombreux pays, et ses attaques envers l’Église et la Foi. Il a souligné que « l’agnosticisme qui règne aujourd’hui a ses propres dogmes et est extrêmement intolérant vis-à-vis de tout ce qui pourrait le remettre en question, ainsi que des critères qu’il emploie« .

Le Pape a rappelé alors que le chrétien ne devait pas plier devant l’idéologie dominante : « Celui qui vit et proclame la foi de l’Église est par de nombreux aspects en décalage avec la pensée dominante. L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons« , a-t-il déclaré. Rappelant ainsi les évêques à leur charge pastorale « En conséquence, il est particulièrement urgent pour un évêque aujourd’hui d’avoir le courage de contredire l’état d’esprit dominant. Il doit être courageux« , a-t-il conclu.

N’est-il pas nécessaire en effet que Rome rappelle à ceux qui ont juridiction sur les âmes que le chrétien, qui est dans le monde mais qui n’est pas du monde, doit se soucier davantage sur la terre du regard de Dieu que de celui des hommes, fussent-ils les grands de ce monde ? Car la Foi, dont l’Église est dépositaire, ne se négocie pas et ne peut faire l’objet d’aucune tergiversation : elle se transmet sans altération.

Vers la religion unique mondiale ? Benoît XVI prend comme référence… le grand rabbin de France Bernheim

Sans commentaire, nous vous livrons cet extrait du Figaro d’aujourd’hui :

« Les Papes (modernes – NDCI) ont déjà rendu hommage à des Grand Rabbins.
Mais aucun comme Benoît XVI n’a puisé dans leurs travaux pour argumenter ses propos de responsable de l’Église catholique.

Dans le second tome de son livre sur «Jésus de Nazareth» il avait utilisé les travaux théologiques de son ami le Rabbin Jacob Neusner. Mais dans son discours annuel à la Curie romaine -considéré comme le plus important de l’année sur le plan interne- prononcé, vendredi, il a longuement cité l’essai du Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim publié le 18 octobre dernier. Le Pape y puise largement une argumentation, qu’il fait sienne, pour dire une nouvelle fois «non» au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfants par ces couples.
»

Pour ceux qui veulent, petit rappel sur le livre du judaïsme, le Talmud.