La Tunisie va construire un mur antiterroriste en sable sur sa frontière libyenne

TUNISIECe n’est pas une blague… Un « mur » de sable de deux mètres (sic), un château de sable en fait, sur le tiers de la frontière libyenne donne de bons espoirs au gouvernement d’arrêter les allers/retours des jihadistes tunisiens.

Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé mardi que la Tunisie allait édifier un mur de 170 km de long à la frontière avec la Libye afin de lutter contre les infiltrations terroristes.

Ce mur partira du poste frontalier de Dehiba, au sud-est du pays, et s’étendra jusqu’à Ras Jedir, sur la mer Méditerranée. Autremenent dit, seule une partie des 450 kilomètres de la frontière avec la Lybie est concernée par cette construction.

A priori, ces caractéristiques laissent planer quelques doutes sur la solidité du mur, et donc l’efficacité de cette protection. En outre, 280 kilomètres de frontière, au sud du pays, ne seront pas couverts par cette protection. Il serait donc facilement possible de contourner ce mur en passant par le sud de la frontière. Interrogé sur cette probabilité, l’entourage du Premier ministre a répondu: « le risque zéro n’existe pas ».

Source : L’Express

Notre irresponsable gouvernement n’appelle toujours pas les Français à quitter la Tunisie

L’attentat de Sousse était prévisible.La Tunisie est de loin le premier pays fournisseur de combattants étrangers pour Daesh. L’attentat du Bardo et la reconnaissance par l’Etat Islamique de la Tunisie comme province (Wilāyat) de son califat devaient nécessairement entrainer d’autres violences. Le groupe tunisien affilié à l’EI, Ajnād al-Khilāfah, avait prévenu qu’il s’en prendrait cet été aux touristes.

Et pourtant le Quai d’Orsay n’a pas déconseillé aux Français de partir en Tunisie. Le gouvernement a probablement préféré mettre en danger la vie de nos compatriotes plutôt que de se brouiller (en déconseillant la destination) avec la Tunisie. Alors que l’Angleterre, l’Irlande et le Danemark appellent leurs ressortissants à quitter la Tunisie car l’imminence d’une nouvelle attaque « est hautement probable », la France ne fait rien…

Avec le vote de la « loi renseignement », les politicards  n’ont cessé de nous rabattre les oreilles avec la prévention et l’anticipation des actes terroristes. Pourtant la première évidence serait de déconseiller aux Français d’aller passer leurs vacances dans un pays qui se dirige doucement vers une guerre civile.

Peut-être est-il difficile pour le Quai d’Orsay de faire la différence entre les Tunisiens de France qui retournent voir leurs familles au bled (pour l’instant pas menacé par l’EI) et les Français de souche qui partent bronzer sur les plages ?

Il y a quelques jours encore, 33 tunisiens (dont 2 militaires et un pilote) de la même petite ville de 11 000 habitants (Remada), disparaissaient ensemble pour rejoindre l’État Islamique en Libye.

Notre gouvernement sera directement responsable en cas de massacre de Français en Tunisie.

Les Etats-Unis ne forment que 60 « rebelles » Syriens contre l’Etat islamique !

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Le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Ashton Carter, vient de révéler un échec américain stupéfiant : les conseillers américains n’auraient formé militairement que 60 « rebelles » armés syriens. Lors d’une audition libre devant les membres du Congrès, le secrétaire américain à la Défense a reconnu l’échec de la formation de soldats pour combattre l’Etat islamique : ils seraient aujourd’hui 60, pas un de plus. Le chiffre est de très loin inférieur aux prévisions faites par le Pentagone qui annonçait encore récemment la formation de plus de 5.000 « rebelles ».

C’était le chiffre visé par les Etats-Unis lors de l’annonce, l’année dernière, de leur plan de lutte contre l’Etat islamique : la formation de 5.400 « rebelles » en trois ans devait avoir lieu en Jordanie et en Turquie. La formation des rebelles syriens par les Etats-Unis a commencé au mois de mai en Jordanie et en Turquie – très modestement…

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Tunisie : objectif accompli pour l’EI

Seif Eddine Rezgui
Seif Eddine Rezgui sur la plage peu avant de commencer à tirer

Les conséquences de la fusillade de Sousse sur le tourisme tunisien sont immédiates. D’après le syndicat des agences de voyages françaises, « 80% d’annulations et de demandes pour une autre destination » ont été enregistrées pour le mois de juillet. Maintenant que le secteur touristique s’effondre on peut s’attendre à une vague d’immigration supplémentaire en France de Tunisiens désÅ“uvrés. Et à moyen terme, Daesh pourrait s’implanter militairement dans le pays…

La République considère qu’Al-Qaïda en Syrie n’est pas un groupe terroriste

Les gouvernements de droite et de gauche ont tenté d’empêcher l’inscription de la branche d’Al-Qaïda en Syrie, Jabhat Al-Nosra, sur la liste des organisations terroristes.

Article de Mondeafrique qui retrace les magouilles et gesticulations de nos politiques pour soutenir les barbus en Syrie :

La décision des États-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que « tous les Arabes étaient vent debout » contre la position américaine, « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot ». « C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne », a ajouté le ministre.

Bachar, l’ennemi numéro 1

Nous sommes en décembre 2012 et la lecture de cet extrait du quotidien Le monde indique que la France fait tout ce qu’elle peut pour empêcher qu’Al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, soit inscrite sur la liste noire de l’ONU, celle qui désigne les organisations terroristes. Dès le « printemps » de Damas, Nicolas Sarkozy alors à l’Elysée, s’engage à fond pour que Bachar Al-Assad soit balayé. L’arrivée des socialistes au pouvoir, en mai 2012, augmente encore la haine de Paris pour le régime syrien : tout rebelle doit être considéré comme un saint. Peu importe s’il est le monstrueux enfant de Ben Laden. Ce qui est le cas de tous les combattants d’Al-Nosra.

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Florilège de réactions sur Twitter suite aux attentats

Tunisie : pourquoi l’attentat est une catastrophe pour la France ?

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Menace à l’adresse des touristes d’un groupe tunisien pro-EI : « Je viendrai en Tunisie cet été »

La Tunisie est le premier pays fournisseur au monde de combattants jihadistes (non irakien ou non syrien) pour l’EI. Ils seraient officieusement plus de 11 000 à avoir choisi la Libye, la Syrie ou l’Irak pour exercer la hijra et s’engager aux côtés de Daesh. Sur une population d’approximativement 11 millions d’individus, 0.1% aurait fait le pas de s’engager physiquement dans la lutte armée. On peut aisément en conclure que l’instauration de la Charia dans ce pays n’est pas le rêve de quelques énergumènes isolés mais qu’une partie non négligeable de la population tunisienne (familles, imams etc..) soutient l’État Islamique.

Avec l’attentat du Bardo, Daesh avait clairement montré que son objectif était de détruire le secteur touristique dans le pays. Pour plusieurs raisons : tout d’abord à cause des touristes non musulmans (kouffars) et de leurs comportements/moeurs sur place mais également pour déstabiliser économiquement le pays. Avec 7% du PIB (officiellement) et plus de 450 000 emplois, le tourisme est un secteur clé de l’économie tunisienne. Rien de mieux pour l’EI de voir s’écrouler le tourisme. Affaiblissant ainsi le gouvernement et sa capacité de réaction, les combattants de l’EI pourraient ainsi rêver d’une implantation militaire dans le pays.

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Nouvelle attaque jihadiste en Tunisie : bilan provisoire de 27 morts

Ci-dessous le seul assaillant abattu par la police, il étaient 3 selon les témoignages. Il est à noté qu’il est en tenu de plage, probablement pour approcher au plus près des touristes. Cette nouvelle attaque meurtrière est très probablement l’œuvre d’un des deux groupes jihadistes du pays qui ont fait allégeance à l’État Islamique.
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Entretien avec Charlotte d’Ornellas à propos de la Syrie

Charlotte d’Ornellas, journaliste pour la presse écrite et numérique connait bien la Syrie. Elle livre un témoignage poignant sur ce que vivent les populations en Syrie. Elle balaye plusieurs sujets comme le sort des chrétiens d’Orient, les sanctions internationales, l’image de la France en Syrie etc… Reportage d’Armel Joubert des Ouches pour Reinformation.tv :

Syrie : la statue de la Sainte Vierge de retour à Maaloula !

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L’antique cité chrétienne de Maaloula, au nord de Damas, a célébré samedi l’installation d’une nouvelle statue de la Vierge Marie, qui remplace celle qui avait été détruite par les djihadistes en 2013. Des dizaines de familles se sont rassemblées aux côtés de responsables civils, militaires et religieux sur la principale place de la ville pour célébrer l’installation de cette nouvelle statue de la Sainte Vierge, qui domine à nouveau le village.

« La statue est un symbole de protection pour moi », a affirmé Samya, une pharmacienne du village avant d’insister : « Maaloula est revenu à la normale avec le retour de la statue ».

Située à 55 km au nord de Damas, Maaloula doit sa renommée à ses églises, couvents mais également à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent d’ailleurs encore l’araméen, la langue du Christ.
En avril 2014, l’armée syrienne et le Hezbollah avaient repris la ville aux jihadistes du Front al-Nosra qui s’en étaient emparés quatre mois plus tôt et les 5.000 habitants avaient alors pu commencer à revenir dans le village très endommagé par les combats.

L’armée libanaise a par ailleurs indiqué avoir réussi à saisir à Ersal, au Liban, trois cloches et une grande quantité d’icônes, de croix et de rares manuscrits religieux que les djihadistes avaient volé à Maaloula.

Les cinq patriarches d’Antioche réunis à Damas

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Les cinq Patriarches d’Antioche étaient réunis hier au siège patriarcal grec orthodoxe de Damas :
S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, Patriarche d’Antioche des Maronites,
S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des grecs melkites,
S.B. Ignace Youssef III Younan, Patriarche d’Antioche des syro-catholiques,
ainsi que le grec orthodoxe Yohanna X et le syro-orthodoxe Ephrem II.

Et tous ont encore une fois appelé de leurs voeux une solution politique en Syrie, qui ne peut se faire sans dialogue avec un des acteurs principaux qu’est le gouvernement syrien, et dénoncer le comportement occidental : « La seule voie à suivre pour tenter de sortir de la crise syrienne est celle d’une « solution politique » s’accompagnant de l’engagement des puissances globales et régionales à lutter contre les djihadistes du prétendu « Etat islamique » ou à tout le moins à suspendre tout type d’appui en leur faveur ».