Barjot dérape : elle est huée par les manifestants

« Il n’y aura pas de retrait de la loi Taubira si on ne propose pas l’union civile. 54% des Français sont pour« . Ce sont les mots de Frigide Barjot à Lyon, dimanche. Huée par les manifestants, elle a dû se retirer rapidement. Et demain, elle nous expliquera qu’il n’y aura pas de retrait des lois sur la GPA et la PMA si on ne propose pas le mariage. Bref, Barjot est toujours en retard sur la gauche. Rien de plus.

Pourquoi voudrait-elle que ceux qui manifestaient il y a près de 15 ans contre le Pacs et se mobilisent aujourd’hui contre le « mariage » homo proposent, contre le retrait de la loi, un Pacs amélioré ? Jusqu’où va-t-on aller dans la surenchère ? Car fondamentalement, dans ces différentes propositions, le problème vient de ce que d’une part l’être humain est enfermé dans une catégorie et réduit à son orientation sexuelle, d’autre part que la loi est mise au service de son désir égoïste. Tant que l’on ne balaiera pas ce schéma, on ne sera jamais qu’en retard sur la gauche…

Retour sur la manif de Mélenchon et ses contradictions

Dimanche, plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées place de la Bastille, à Paris, pour le rassemblement « contre l’austérité, contre la finance et pour la VIe République » à l’appel du Front de gauche et du NPA, et pour réclamer, avec Jean-Luc Mélenchon un « coup de balai » sur le système politique actuel après l’affaire Cahuzac.

Le discours se termine au son de l’Internationale, poing levé pour la moitié de la foule. Suivie de La Marseillaise, sous les sifflets et les huées d’une partie de l’assemblée.

Curieux quand on sait que 1789 est la référence idéologique principale de Jean-Luc Mélenchon. Ce chant républicain ne semble même plus à la hauteur des aspirations de ses militants. Car à la vérité, la notion même de patrie leur est devenue insupportable. A l’heure de la mondialisation, les structures d’enracinement sont dépassées. Selon le logiciel de gauche, il faut s' »émanciper », seule l’émancipation étant facteur de progrès. Reste que curieusement ce sont les mêmes qui pleurent la fuite des  capitaux…tout en vantant la suppression des frontières.

Quand Sophia Aram traite les Blancs de « revenants »…

Sophia Aram, la chroniqueuse très médiocre et souvent en mal d’inspiration, a enfin dévoilé son racisme anti-blanc.  Elle s’est moqué publiquement, sur tweeter, d’un participant de la Manif pour tous qui aurait visiblement, selon elle, un teint de « revenant ». Puisque Sophia Aram fait partie de la police de la pensée et des grands prêtres du politiquement correct, nul doute que cet avis personnel ne sera jamais inquiété. Qu’à cela ne tienne. Il fera jurisprudence. Puisque la prêtresse vient d’autoriser que l’on puisse rire des gens en raison de la couleur de leur peau, puisqu’elle donne l’exemple en se moquant des Français au teint trop blanc, sans doute prendra-t-elle avec le sourire les jugements que certains ne manqueront pas de porter sur son teint un peu trop bronzé, signe sans doute qu’elle ne travaille pas beaucoup… Ce qui explique peut-être, au passage, qu’elle ne fait pas rire grand monde à son micro.

 

Les limites de la Manif pour tous…en image

L’écriteau ci-dessous, photographié hier durant les manifestation contre le « mariage » homosexuel, est très révélateur d’une confusion intellectuelle ambiante, notamment dans le choix des références historiques et politiques auxquelles certains manifestants veulent rattacher la fermeté de leur opposition au « mariage » homosexuel.

1789 et mai 68 ne seront jamais des références pour les défenseurs des valeurs traditionnelles, et singulièrement pour les défenseurs des valeurs familiales. Car ces deux révolutions ont consacré la primauté de l’individu-roi sur la société. Dans le premier cas, l’individu rentre dans un rapport de propriété avec la nation : c’est le « contrat social ». Dans le deuxième cas, il rentre dans un rapport de propriété avec lui même : c’est le fameux « mon corps m’appartient ». Cette consécration du désir égoïste nous amène aujourd’hui à la destruction de la cellule familiale : l’individu rentre enfin dans un rapport de propriété avec la famille, dernier bastion, et en modifie la structure fondamentale.

Face à ces révolutions qui mettent à bas les structures traditionnelles et les fondements traditionnels de la société, le combat que nous menons aujourd’hui est un combat contre-révolutionnaire, qui s’inscrit à rebours des références ci-dessous. En un sens, nous incarnons l’anti-1789 et l’anti-mai68 !

Le retournement de veste, c’est maintenant !

Preuve, s’il en fallait, de la manipulation dont le peuple français a été l’objet ces dernières années, à propos du Pacs. En 1998, Elisabeth Guigou s’élevait à l’assemblée contre le mariage et l’adoption homosexuels, lors d’un discours prononcé au moment du vote du Pacs. « Une famille, ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est bien plus que cela. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations, celles qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre. La famille c’est aussi la promesse, la venue de l’enfant« , déclarait-elle.

Mais au même moment, elle votait le Pacs dont la philosophie procède déjà d’un rejet de la réalité d’une nature humaine sexuée d’une part, et d’une catégorisation de la population divisée selon l’orientation sexuelle d’autre part. Dont la philosophie conçoit la loi comme un service rendu aux intérêts consuméristes de l’individu égoïste. Bref, le schéma intellectuel est campé, les principes jetés : les catégories reconnues et la loi ordonnée à leur satisfaction, du Pacs au mariage, il n’y a plus qu’un pas qui relève du degré, pas de la nature. Le besoin humain étant croissant, ce pas allait incessamment être franchi : c’est désormais chose faite, et madame Guigou est mise devant ses contradictions…ou sa duplicité ! Regardez :

Deux extrémistes sèment des gendarmes

Voici un extrait du Petit Journal de Canal +.  Alors que Christiane Taubira procède à l’inauguration d’une prison, dans l’Orne, un rassemblement de la Manif pour tous a lieu devant la prison. Un peu à la marge, longeant les murs de la prison, deux manifestants, un enfant de 14 ans et son père, mettent à terre deux gendarmes et en sèment les deux autres :

Rouen : une statue du XIIème siècle découverte au pied de la cathédrale

C’est au pied de la cathédrale de Rouen, derrière une lourde porte en bois de la rue Saint-Romain, qu’une sculpture du Christ datant du XIIème siècle a été découverte dans une cour de l’Archevêché. En parallèle des travaux de construction et d’aménagement de l’Historial Jeanne d’Arc, les archéologues ont mené des fouilles dans la cour qui servira d’entrée au visiteurs du futur musée Jeanne d’Arc.

C’est à une dizaine de centimètres de profondeur qu’ils ont identifié une statue datant de l’ancienne cathédrale romane. En pierre de Caen, cette statue a été décapitée puis réutilisée dans les fondations d’un mur.

Humour : Najat Vallaud-Belkacem vient fêter Jeanne d’Arc à Rouen

Les fêtes de Jeanne d’Arc 2013 seront cette année présidées à Rouen par Najat Vallaud-Belkacem. Le samedi 25 mai, à l’issue d’une messe célébrée par l’archevêque de Rouen en la cathédrale de la capitale normande, Mgr Descubes, assisté du nonce apostolique en France, Luigi Ventura, le ministre des Droits de la femme prononcera un discours en l’honneur de cette héroïne nationale, brûlée sur une place de la ville le 30 mai 1431.

On se demande bien ce que le ministre peut avoir en commun avec sainte Jeanne d’Arc ! D’abord, Jeanne d’Arc agit « en nom Dieu« , « au nom Christ qui est Roi de France« . Pas de quoi ravir le chantre de la laïcité qu’est Madame Najat Vallaud-Belkacem.

Ensuite, Jeanne d’Arc agit pour rétablir dans ses droits, sur le trône de ses pères, « le gentil dauphin« , « lieutenant du Christ« . La encore, rien qui ne rentre en consonance avec les aspirations très républicaines de madame le ministre.

Enfin, Jeanne d’Arc met en fuite l’envahisseur anglais, assurant qu' »elle aime les anglais, mais chez eux« . Pas de quoi flatter non plus l’universalisme républicain du ministre cosmopolite, son sens de l’accueil de l’autre et de la différence, son ouverture à l’étranger. Car en fait d’invasion, celle que subit imperceptiblement la France d’aujourd’hui a pour levier l’immigration de masse et la démographie : et cette invasion, beaucoup plus sournoise, a la bénédiction du ministre…

En un mot, madame Vallaud-Belkacem est l’anti-Jeanne d’Arc.

Manifeste d’un Veilleur

[Tribune libre de Jean de Rouen]

Amis,

Au mois d’avril, la France a vu naître des Veilleurs. Postés en sentinelles, ils veillent sur un dépôt, sur un héritage. Car il est des lois qui ne sont pas légitimes. Lorsque le pouvoir, sous couvert de légalité, ébranle les assises d’une civilisation, bouscule les fondements traditionnels de la société, pour satisfaire des revendications idéologiques et catégorielles, il suscite naturellement un vent de révolte populaire. Nous sommes rentrés en résistance. Une résistance pacifique et résolue, dont rien ne saurait entamer la détermination, et que l’on doit désormais inscrire dans la durée .

Nous défendons le droit d’un enfant à avoir un père et une mère, à ne pas être arraché à ses origines, à pas être privé de racines. Gardiens silencieux d’un trésor qui ne nous appartient pas, nous voulons préserver les lois immuables dont la civilisation est naturellement la protectrice : les lois de la filiation, de la lignée, de l’enracinement. Aux avant-postes, sentinelles en vigie, nous serons des témoins, pacifiques et résolus, d’un héritage que nous refusons de voir disparaître. Parce que nous sommes dépositaires, et non propriétaires, nous avons le devoir de le transmettre, intact, aux futures générations. C’est encore la raison pour laquelle notre résistance actuelle n’est pas un droit : elle est un devoir !

Car il est des lois qui découlent d’un ordre des choses dont l’homme n’est pas l’auteur. Ces lois supérieures ne sont pas écrites, mais elles demeurent gravées dans le cœur de l’homme : nul législateur humain ne peut les transgresser impunément, car c’est à leur respect qu’est suspendu l’équilibre de l’homme. N’est-ce pas précisément l’enseignement de l’Antigone de Sophocle, sous le patronage de laquelle sont placés les Veilleurs ? Sommée de se justifier après avoir bravé l’interdit de la loi promulguée par Créon, loi qui interdisait de sépulture les soldats morts dans les rangs de l’ennemi, elle déclare au roi : « Je ne croyais pas que tes édits eussent tant de pouvoir qu’ils permissent à un mortel de violer les lois divines : lois non écrites, mais intangibles. Elles ne datent ni d’aujourd’hui, ni d’hier : elles sont de toujours. Nul ne sait le jour où elles sont parues. Leur désobéir, n’était-ce point, par lâche respect pour l’autorité d’un homme, encourir la rigueur des dieux ? » Depuis Antigone, les peuples savent que le bien et le mal ne sont pas déterminés par la volonté humaine, fût-elle générale, et que ce qui est légal n’est pas toujours légitime. Continuer la lecture de « Manifeste d’un Veilleur »

FN : Fillon déclare prendre ses distances avec Sarkozy

Dans un documentaire signé Franz-Olivier Giesbert, que France3 diffusera le 8 mai, François Fillon, l’ancien premier ministre, exprime ses divergences avec Nicolas Sarkozy. Notamment sur le Front National. Il déclare ainsi avoir, avec l’ancien  président, une «vraie divergence», une «différence d’approche irréconciliable». «Nicolas Sarkozy pense que le Front national est à combattre parce qu’il peut nous faire battre. Moi, parce que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel que je le considère », explique-t-il.

Les mots restent confus : qu’est-ce qui définit le « pacte républicain » ? Et sur quel critère juge-t-il qu’un parti politique, reconnu et autorisé par le Conseil constitutionnel, et dont les élus possèdent ainsi la légitimité républicaine que leur confère le suffrage, ne serait pas « républicain » ? Chacun voit évidemment midi à sa porte, et peut être qu’à cette école le FN ne correspond pas à la vision républicaine de François Fillon. Mais quelle arrogance tout de même que de juger à l’aune de son nombril, par dessus le conseil constitutionnel, ce qui peut être considérer comme conforme ou pas à la République.

Entendons-nous.
Continuer la lecture de « FN : Fillon déclare prendre ses distances avec Sarkozy »

« Twitter nous transforme en singes de laboratoire »

Dans un entretien accordé à l’Express, Gérard Colé, l’ancien conseiller en communication de François Mitterrand, donne les clés qui pourraient permettre à François Hollande de reprendre le contrôle de sa communication. Il faut souligner son analyse honnête des nouvelles formes de communication qu’il ne ménage pas. A l’heure de Twitter et des réseaux sociaux, il faut « sortir la tête du guidon« , explique-t-il. Dénonçant une information »hystérisée« , mettant en garde contre une vie « sous stimuli« , où un rythme trop rapide de l’information finirait par empêcher toute réflexion, il conseille aux politiques de « reprendre le contrôle« .

Nous ne pouvons que partager cette analyse. Nous sommes à l’heure du « tout, tout de suite », symptôme d’une société de consommation qui a fini par décérébrer l’homme. Et l’information n’est pas épargnée. Elle est relayée au plus vite, souvent sans distance et sans recul, avant même d’avoir été traitée sérieusement. En un clic, chacun peut rendre aujourd’hui une info publique, sans même l’avoir vérifiée, quitte à faire du tort, ou jeter des personnalités en pâture. Avec tellement de facilité, et si peu de prudence…

L’émergence des nouveaux médias a accompagné celle des égos. « Moi, je », « moi je », et j’étale au vu du grand public, sans plus de discernement, tout ce qui me passe par la tête, spontanément. Souvent rien de bien constructif : des états d’âme, des émotions, du ressenti… Internet devient finalement un exutoire, un divan de psy sur lequel chacun s’allonge à sa convenance et raconte sa vie et ses ressentiment. Le règne du subjectivisme en tout état de cause. Rivalisent ainsi sur les réseaux sociaux les agrégés et les docteurs avec les collégiens boutonneux. Tous égaux.

Bref, internet a fait de l’homme l’esclave du consumérisme, autant que du relativisme…