Attentat de Brest : l’auteur avait écrit agir sous la contrainte de la DGSI

Encore une histoire bizarre…

Deux personnes ont été blessées par balle ce jeudi devant une mosquée de Brest, dont l’imam salafiste, Rachid Eljay, alias Abou Houdeyfa.
Le tireur, âgé de 21 ans, s’est enfui puis, poursuivi par la police s’est tiré une balle dans la tête. C’est du moins la version officielle.

Or, le tireur présumé de Brest avait adressé un courrier à plusieurs dizaines de journalistes (officiels ou dissidents) dans lequel il affirmait avoir été contraint de passer à l’acte par des hommes liés à la DGSI (les services du renseignement intérieur français).

Le journaliste indépendant musulman (qui fait des enquêtes souvent intéressantes) Panamza est l’un deux, et il raconte :

« Nous sommes 54.

54 titulaires d’une adresse email à avoir reçu à 16h22 -très exactement, en ce jour- un étrange document composé de 2 images en format jpeg.

Une lettre manuscrite et une carte d’identité (l’ensemble posé et photographié sur une table marron clair) appartenant à « KF », le jeune homme retrouvé mort vers 17h30 et présenté par les autorités comme l’auteur de menaces contre une mosquée de Brest et des coups de feu tirés vers 16h30 aujourd’hui contre l’imam Rachid Eljay.

Dans son courrier, KF tient des propos présentés -de manière expéditive- comme « incohérents et complotistes » selon une source policière interrogée par Sylvain Zimmermann de RTL.

Son confrère Thibaut Chevillard de 20 minutes (le pseudo-journaliste qui avait prétendu avoir vu la scène antisémite des Gilets jaunes dans le métro) ajoute que, selon ses sources, « il semblerait qu’il se soit tiré une balle dans la tête avec l’arme qui a servi à tirer des coups de feu devant la mosquée ».

Quatre éléments factuels et incontestables indiquent que le courrier reçu par Panamza est bien celui rédigé par l’auteur des coups de feu :

– il l’a envoyé à 16h22 et affirme « avoir écrit ce message juste avant de passer à l’acte » : les diverses sources de presse évoquent des coups de feu tirés vers 16h30.

– il y précise habiter Lyon depuis « environ 3 ans » : le Télégramme de Brest a révélé ce jeudi soir que le jeune homme « venait de la région lyonnaise ».

– il y désigne clairement sa cible une heure trente environ avant les premières dépêches de presse locale (et le premier tweet du laconique ministre de l’Intérieur) relatives à cet attentat antimusulman : « Rachid Eljay ».

– son patronyme correspond au prénom et à l’initiale du nom dévoilés à 20h17 par Le Parisien (le nom entier a fuité sur les réseaux sociaux dès 21h30…).

Quant au texte rédigé par cet homme retrouvé mort « face contre terre avec une balle dans la tête, dans un buisson à 500 mètres de son véhicule », il est non seulement stupéfiant mais il contredit surtout la version officielle selon laquelle il aurait adressé un « courrier de menace au responsable d’une autre mosquée »Â Ã  l’instar d’un militant de l’ultradroite hostile à l’islam.

En résumé : cet homme -qui ne revendique aucune idéologie politique dans sa lettre manuscrite- affirme avoir été contraint par des barbouzes cagoulés de passer à l’acte sous peine de voir ses parents, sa soeur et lui-même assassinés.

Détail frappant : le jeune homme indique presque incidemment le patronyme d’un homme lié à ce groupe -il s’agit d’une figure-clé (connue des anciens lecteurs de Panamza) des services secrets français qui s’avère être également un membre du club occulte Bilderberg qui avait mis en garde (après les attentats du 13-Novembre) contre l’ultra-droite anti-islam. »

Source et suite (pour les abonnés)